@Burundibwiza.com mise à jour. Source RTNB par NDARIBAZE Jean Marie.
Le ministère de la santé publique et de la lutte contre le sida a organisé mardi 14 juillet 2020, une réunion du comité de pilotage du programme de résilience « Twiteho Amagara » qui regroupe les partenaires étrangers œuvrant dans le domaine de la santé au Burundi, les organisations internationales comme l’OMS, l’Union Européenne et les cadres du ministère en charge de la santé.
Ce comité vise l’amélioration de la qualité de la santé de la population et la meilleure accessibilité des soins de santé comme le rapprochement des structures de soins dans toutes les communes du pays.
Le ministre de la santé publique et de la lutte contre le sida Thaddée Ndikumana a indiqué que chaque commune du pays va être dotée d’un hôpital et chaque colline d’un poste de soins où les agents de santé communautaires vont intervenir.
Il a fait savoir que le ministère a déjà inventorié 116 centres de santé qui vont se transformer en hôpitaux, et demande aux bailleurs d’intervenir dans l’extension de ces centres.
Le représentant de l’OMS a soulevé les défis qui ont freiné l’avancement de ce projet de résilience comme la fermeture des frontières suite au Covid-19, ce qui a retardé certains approvisionnements et réduit la disponibilité des détenteurs des obligations.
C’est dans ce cadre que des véhicules et des médicaments importés ne sont pas livrés à temps. Il y a des médicaments et des équipements biomédicaux qui sont stockés à la CAMEBU qui risquent d’être périmés et qui doivent être distribués aux districts sanitaires dans les meilleurs délais, a précisé le Représentant de l’OMS au Burundi.
Concernant l’informatisation des hôpitaux et d’autres structures centrales où les bailleurs voudraient l’intervention des experts internationaux, le ministre a suggéré aux bailleurs de faire appel aux informaticiens locaux.
Le ministère s’est engagé à recruter du personnel de soins et cela va permettre de désengorger les hôpitaux de districts dans le système de référence contre référence, l’idéal étant que depuis le début de 2021 ces hôpitaux communaux soient fonctionnels, a conclu le ministre Thaddée Ndikumana.